Panier

KAMO

Kamo
Kamo
Acrylique sur carton
2020
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Notre Art Voyage NAV
Notre Art Voyage NAV
Impression numérique HD
2020
H- 65cm / L- 50cm / H- cm
Graf E.T.
Graf E.T.
Technique mixte sur palissade
2018
H- 116cm / L- 80cm / H- cm
S’il te plaît, dessine moi un avenir !
Marker, Spray / acrylique sur toile
2022
H- 116cm / L- 90cm / H- 3cm
Why ? Part 2
Why ? Part 2
Technique mixte sur toile
2018
H- 160cm / L- 120cm / H- cm
Graff 2
Graff 2
Acrylique sur carton
2021
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Amor Amor
Amor Amor
Acrylique sur métal
2021
H- 66cm / L- 66cm / H- cm
Vendue
Pose
Pose
Acrylique sur carton
2021
H- 21cm / L- 48cm / H- cm
Vendue
Série Obbsession 6
Serie OBSESSION – 6
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2020
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Série Obsession 4
Serie OBSESSION – 4
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2020
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Série Obsession 3
Serie OBSESSION – 3
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2019
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Série Obsession 1
Serie OBSESSION – 1
Acrylique, spray, marqueur sur carton
20220
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Serie OBSESSION - FURIUS
Serie OBSESSION – FURIUS
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2020
H- 47.5cm / L- 33cm / H- cm
Vendue
Wild Series II - 4
Wild Series II – 4
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2020
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
Wild Series II - 1
Wild Series II – 1
Acrylique, spray, marqueur sur carton
2020
H- 21cm / L- 21cm / H- cm
Vendue
ORGANIK
INFLMAMMABLE
Technique mixte et carton
-1
H- 20cm / L- 21.5cm / H- cm
Vendue
Wild
WILD
Technique mixte et carton
H- 20cm / L- 21.5cm / H- cm
Vendue
Intox
Intox
Acrylique mixte sur toile
2019
H- 116cm / L- 89cm / H- cm
Vendue
C'est ma conscience qui me rend marginal
C’est ma conscience qui me rend marginal
Acrylique mixte sur toile
2019
H- 130cm / L- 90cm / H- cm
Vendue
Funcky
Funcky
Acrylique sur carton
2019
H- 20cm / L- 20cm / H- cm
Vendue
Why ? Part 3
Why ? Part 3
Technique mixte sur palissade
2018
H- 165cm / L- 140cm / H- cm
Vendue
Why ? Part One
Why ? Part One
Technique mixte sur toile
2018
H- 130cm / L- 31cm / H- cm
Vendue
K-Rot
K-rot
Technique mixte sur toile
2018
H- 127cm / L- 57cm / H- cm
Vendue
Respect 2.0
Respect 2.0
Technique mixte sur toile
22017
H- 90cm / L- 70cm / H- cm
Vendue
My Doe
My Doe
Technique mixte sur toile
2017
H- 120cm / L- 60cm / H- cm
Vendue
Help
Technique mixte sur toile
2017
H- 116cm / L- 89cm / H- cm
Vendue

AUTHENTIQUE

KAMO commence le graffiti en 1995. Issu de la culture urbaine aux influences hiphop, il est fasciné par le dessin et la destructuration de lettres. Entre les squats, les murs d’expressions, terrains vagues et cahiers de dessin, il considère la ville et l’actualité comme une véritable source d’inspiration. Son travail évolue et s’oriente vers l’illustration délaissant le lettrage au profit de personnages ou objets ayant un lien avec son histoire.

A travers ses illustrations, il cherche à transmettre la même énergie que dans les lettrages. Aérosol, acrylique, huile, mine, encre, pastel … A travers ces différentes techniques il tente d’attribuer à ses peintures une force expressive, dynamique et agressive pour passer du mur au papier et du papier à la toile. L’objectif principal est de rester AUTHENTIQUE et en phase avec la culture d’origine de l’art urbain en le détournant.

©photo-Valérie Delplanque & KAMO à la galerie Audet, Colmar

Sortir de la nuit : entretien avec Kamo, artiste et graffeur

Kamo se défi­nit non comme artiste mais graf­feur et révo­lu­tion­naire. Ce qui le motive ren­voie à la vio­lence dans lequel le monde se noie. Pour lui, le vrai graf­feur crée des actes mili­tants por­teurs de mes­sages poli­tiques au sens très large du terme. Long­temps Kamo a pri­vi­lé­gié la pro­duc­tion et la quan­tité à la qua­lité. Mais peu à peu l’artiste (et après 5 ans de réflexion) devient un peintre. Il accepte d’exposer en gale­rie moins pour satis­faire son ego que pour venir à bout de la frus­tra­tion qu’il éprou­vait face à des artistes sor­tis de l’ENSBA ou d’ailleurs et qui s’emparent des codes du graf­fiti sans en accep­ter et com­prendre l’esprit, le sens, la por­tée. Face à ceux qui jouent de l’esthétisme de l’urbain, l’artiste a accepté de fran­chir ce cap pour mon­trer la vérité d’une pra­tique sub­ur­baine.
Kamo y baigne depuis 1995. Peu à peu, il a gagné en convic­tion. Il sait que les « van­dales » du monde moderne ont plus de légi­ti­mité que ceux qui se servent d’une esthé­tique sans en accep­ter le jeu. Lui, à l’inverse, l’accepte. Col­lec­tive au départ, son ambi­tion ne se réduit pas au fil du temps à la peau de cha­grin de l’ego. A titre d’exemple, il par­tage ses pro­chaines affiches avec un autre graf­fleur (Flo) et le pho­to­graphe Guillaume S Plis­son. D’où ce nou­veau « pas du pas » afin de don­ner la part qui lui revient à la culture mili­tante sub­ur­baine. Ce nou­vel « écart » per­met au créa­teur de ne plus avoir à se battre contre les mou­lins à vent des diverses juri­dic­tions de caciques.

Entre­tien :

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Pou­voir hono­rer mon rôle le père dans le souci de construire le futur.

Que sont deve­nus vos rêves d’enfant ?
Je n’en ai jamais eu sinon l’univers de la glisse. J’ai réussi à y accé­der : je suis donc allé au bout d’un de ces rêves.

A quoi avez-vous renoncé ?
La vie est faite de sacri­fices. Il faut savoir les oser.

D’où venez – vous ?
D’une famille modeste mais je n’ai man­qué de rien hor­mis l’amour qui m’a rap­pro­ché de l’univers de la rue (skate, graffiti).

Qu’avez-vous reçu en dot ?
La richesse de l’échange. Elle le reste au quotidien.

Où et com­ment travaillez-vous ?
Le jour et la nuit. Et de manière un peu schi­zo­phré­nique. L’identité noc­turne du graf­feur doit demeu­rer cachée.

Un petit plai­sir — quo­ti­dien ou non ?
Le plai­sir des moments avec mes enfants et ceux de soli­tude sur la route (pour mon tra­vail) afin de réflé­chir et me remettre en question.

Qu’est-ce qui vous dis­tingue des autres graf­feurs ?
On a tous quelque chose à reven­di­quer. Cha­cun son style, son univers.

Et votre pre­mière lec­ture ?
Des maga­zines sur les cultures sub­ur­baines ou le sport.

Quelles musiques écoutez-vous ?
Le rap fran­çais dans lequel il y a un réel contenu.

Quel film vous fait pleu­rer ?
Tous les films avec de l’émotion.

Quand vous vous regar­dez dans un miroir qui voyez-vous ?
Moi.

Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
New York, Paris (pour le graf­fiti), La Nou­velle Zélande, la Cali­for­nie (pour la glisse).

Quels sont les artistes et écri­vains dont vous vous sen­tez le plus proche ?
Ceux qui sont authen­tiques, enga­gés, déter­mi­nés. Bons ou mau­vais qu’importe. Qui est-on pour juger ? Il y a des poètes par­tout, cha­cun à sa part de créa­ti­vité pour peu qu’elle ne soit pas assassinée.