Panier

CHANCO Roland

Cyprien
Huile sur toile
1975
H- 100cm / L- 81cm / H- 2cm
L’enfant au cornet de glaces
Huile sur toile
2000
H- 120cm / L- 80cm / H- 2cm
Kino et son signe
Huile sur toile
2005
H- 100cm / L- 81cm / H- 2cm
L’enfant à la roue
Huile sur toile
2000
H- 116cm / L- 89cm / H- 2cm
Le concours félin
Huile sur toile
2004
H- 116cm / L- 89cm / H- 2cm
La ventriloque
Huile sur toile
2003
H- 130cm / L- 97cm / H- 2cm
Le poulet
Huile sur toile
2002
H- 114cm / L- 146cm / H- cm
Le Fou
Huile sur toile
H- 92cm / L- 72cm / H- cm
Vendue
L’homme au turban
Huile sur toile
1972
H- 61cm / L- 50cm / H- cm
Vendue
La chaise à barreaux
Huile sur toile
1972
H- 100cm / L- 81cm / H- cm
Vendue
Le clown amoureux
Huile sur toile
2003
H- 116cm / L- 89cm / H- cm
Vendue
La radiesthésiste
Huile sur toile
1974
H- 130cm / L- 97cm / H- cm
Vendue
Tendresse maternelle
Huile sur toile
1999
H- 100cm / L- 81cm / H- cm
Vendue
Rolande
Huile sur toile
1975
H- 120cm / L- 80cm / H- cm
Vendue
Jérôme et sa mère
Huile sur toile
2004
H- 90cm / L- 72cm / H- cm
Vendue

Roland Chanconnier, dit Chanco, est né en 1914 à Reignac-sur-Indre. Quand on atteint l’âge de 100 ans, on se repose généralement d’une vie bien remplie. Mais lui continue à peindre, comme il l’a toujours fait, sans contrainte.

Ses premières œuvres datent, elles, des années vingt. Après ses premiers succès tourangeaux, il « monte » à Paris en 1930.« A 16 ans, je peignais sur la Butte. »C’était l’âge d’or de Montmartre, et ses rencontres de l’époque s’appelaient Utrillo, Suzanne Valadon ou Picasso. « J’étais gosse, et je les considérais comme mes maîtres. On buvait un café, ou un coup de rouge ; mais c’étaient des gens très simples. »

Utrillo, Picasso, Suzanne Valadon…

Puis vint la guerre, et Roland, tout naturellement, s’engagea dans la Résistance où il se lia d’amitié avec un certain Michel Debré. Après la libération, il fit carrière dans l’électronique médicale. « Mais je continuais à peindre en amateur », précise-t-il. Un amateur à la production impressionnante, quasi-compulsive (parfois plusieurs toiles dans la même journée), ce qui ne fut pas sans lui poser problème.« J’accumulais, et quand j’en avais trop, je détruisais ! »
En 1986, toutefois, un ami commissaire-priseur lui suggère d’arrêter le massacre : « Je vais te les vendre, moi, tes tableaux », lui dit-il. Une trentaine d’années plus tard, Roland Chanconnier en rit encore : « C’est comme ça que je suis devenu peintre professionnel à 72 ans ! »
En tout cas, n’attendez surtout pas de l’artiste qu’il vous expose de grands concepts picturaux. Pour sa période kaléidoscopique, par exemple, il explique tout simplement :« C’est en regardant dans un kaléidoscope que ça m’a donné l’idée de faire la même chose. D’ailleurs, insiste-t-il, je ne fais pas d’efforts ; ça vient naturellement, je ne cherche pas à comprendre. »
Et quand on lui fait remarquer que ses œuvres, pleines de couleurs et de lumière (à l’exception de sa période noire) sont sans doute le reflet d’un bonheur de vivre, le centenaire acquiesce : « C’est vrai que je considère que j’ai eu de la chance dans la vie. »
Les gens heureux ont bien une histoire !

Roland Chanco (décédé le 11 juillet 2017 à Rouquefort les Pins)

© Daniel Pépin

Soumis au droit de suite