Panier

ARMAN Fernandez

Saxophone
Sculpture bronze sur socle pierre
H- 33cm / L- 10cm / H- 20cm

Armand Pierre Fernandez, dit Arman Fernandez, né le 17 novembre 1928 à Nice.

En 1946, il fait ses études aux Arts décoratifs de Nice et les poursuit entre 1949 et 1950 à l’Ecole du Louvre. Sa première exposition personnelle a lieu en 1956 à la galerie du Haut Pavé à Paris. Fin 1957, Arman signe ses œuvres de son prénom en hommage à Van Gogh mais sur la couverture d’un catalogue de 1958, suite à une coquille, « Armand » devient « Arman« , nom qu’il garde par la suite.. En 1960, il est cofondateur du groupe des Nouveaux Réalistes qui prônent l’utilisation de matériaux de récupération dont font partie: François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques Villeglé, César, Mimmo Rotella, Niki de Saint Phalle, Gerard Deschamps et Christo.
Soumis au droit de suite

En 1959, Armand introduit des ordures dans ses oeuvres: Ses « Poubelles » sont des boîtes transparentes contenant des détritus et des portraits-robots de ses amis élaborés à partir de leurs propres déchets. Il franchit une étape supplémentaire en remplissant d’ordures la galerie Iris Clert à Paris: L’exposition s’intitule « Le Vide et le Plein » (1960). Il commence a réaliser des assemblages en 1961. Sa technique consiste à casser / détruire / brûler / tronçonner et assembler ensuite sur toile des objets de la vie quotidienne: Chaise, contrebasse, violon brisé / éclaté / découpé en fines tranches, etc… Intitulés « Colères« .

Il accumule et empile des objets sans valeur: Capsules de bouteille, boîtes vitrées, morceaux de plastique transparent, tubes de comprimés, masques à gaz, billets de dollars, crucifix, etc… En 1967, il fait de l' »art-industrie » avec la firme Renault en créant une sculpture constituée d’un ensemble de pièces détachées de voiture figées dans du béton. Dans les années quatre-vingt, il découpe en tranches des sculptures de bronze. Il fait ériger de gigantesques tours-monuments urbaines en violons, horloges ou voitures (Long Term Parking, Jouy-en-Josas, 1982 ou les Horloges de la gare Saint-Lazare à Paris). Arman investi ainsi les espaces publics de près d’une centaine de villes du monde en réalisant des œuvres monumentales. Dans le début des années quatre-vingt-dix, il constitue des « Collections » et présente des installations de tableautins, de cafetières et d’objets divers.

Arman est mort à New York le 22 octobre 2005. Ce fut l’un des premiers plasticiens à utiliser les objets manufacturés pour construire ses oeuvres d’art.

Toute sa vie, ce fut donc un collectionneur passionné d’objets usuels: Montres, armes, stylos, et objets africains pour lesquels il était un spécialiste reconnu. De son vivant, Arman a également participé à de nombreuses expositions tant personnelles que collectives, et parmi les plus récentes, on compte Arman à la Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1998, et Passage à l’acte au MAMAC de Nice en 2001. Aujourd’hui, les œuvres d’Arman sont exposées dans les 90 plus grands musées du monde.

« J’affirme que l’expression des détritus, des objets, possède sa valeur en soi, directement, sans volonté d’agencement exthétique les oblitérant et les rendant pareils aux couleurs d’une palette; En outre, j’introduis le sens du geste global sans rémission ni remords ». Armand.

Extrait