Panier

APPEL Karel

Jeu de ballon
Céramique
1985
H- 38cm / L- 0cm / H- 5cm
Portrait
Acrylique sur papier marouflé sur toile
1983
H- 35cm / L- 35cm / H- 2.5cm
Composition - 377
Composition
acrylique sur carton signée et datée en bas à droite
1969
H- 61cm / L- 49.5cm / H- cm
Vendue
Portrait
Gouache sur papier, marouflée sur toile
1982
H- 32cm / L- 48cm / H- 2cm
Vendue

Né en 1921 à Amsterdam. Âgé d’à peine 20 ans, il fait sous l’occupation allemande ses études artistiques à l’Académie des beaux-arts d’Amsterdam.

Deux ans après la fondation de CoBrA il s’installe à Paris où il est proche de Michel Tapié comme de Michel Ragon. Appel voyage, passe du temps à New York, collabore avec des architectes, avec des musiciens de jazz. Dizzy Gillespie réalise ainsi la musique du film documentaire de Jan Vrijman, La réalité de Karel Appel, projeté dans l’exposition.

Au milieu des années 1960, il acquiert le château de Molesmes, revendu en 1976, et s’installe à Monte-Carlo. Même s’il ne retournera jamais vivre dans son pays natal, il sera toujours soutenu par les institutions néerlandaises et recevra des commandes de scénographies pour l’Opéra comme pour des ballets. Il meurt à Zurich, mais est enterré au Père-Lachaise à Paris, la ville qui compta tant pour lui dans ses jeunes années.

L’exposition (21 octobre 2015 – 11 janvier 2016) que lui a consacré le Centre Pompidou prenait part à la relecture et à la reconnaissance de son œuvre. S’il a beaucoup produit – peintures, dessins, sculptures – et beaucoup vendu, il a eu l’intuition de conserver beaucoup d’œuvres – et pas les moindres –, aujourd’hui protégées par une fondation dirigée avec intelligence et générosité par sa veuve. Grâce à la liberté qu’elle a accordée au Centre Pompidou, cette exposition rétrospective propose une sélection souvent inédite de quelque quatre-vingt-cinq œuvres sur papier, de 1947 à 2006, année du décès de l’artiste.

@Commissaire : Mnam/Cci, J.Storsve

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