Panier

DJORDJEVIC David-Nicolas

DJORDJEVIC David-Nicolas
Huile sur toile
2019
H- 162cm / L- 130cm / H- 7cm
DJORDJEVIC David-Nicolas
Huile sur toile
2019
H- 160cm / L- 200cm / H- 7cm
DJORDJEVIC David-Nicolas
Huile sur toile
2019
H- 160cm / L- 130cm / H- 7cm
DJORDJEVIC David-Nicolas
Le monde de Djordjevic
Huile sur toile
2018
H- 40cm / L- 40cm / H- 5cm
DJORDJEVIC David-Nicolas
Le monde de Djordjevic
Huile sur toile
2018
H- 40cm / L- 40cm / H- 5cm
DJORDJEVIC David-Nicolas
Le monde de Djordjevic
Huile sur toile
2018
H- 40cm / L- 40cm / H- 5cm

David-Nicolas Djordjevic (1993)

Après un début d’étude dans la science, le voilà qui cherche dans la psychologie le moyen de communiquer. Mais de manière plus concréte, une autre voie s’était ouverte, plus favorable à l’expression d’une vive sensibilité et d’une personnalité en devenir. Peindre, c’était déjà se construire en « s’appropriant un espace de vie ». De plus, peindre était un moyen privilégié d’expression et apportait du plaisir. Alors, la peinture est devenue « quelque chose de nécessaire ». Et la démarche fut confortée par des visites aux musées et l’apport de l’œuvre de Mathieu et de l’abstraction lyrique. L’influence du peintre Mathieu fut marquante pour sa structuration solide qui donne équilibre et harmonie à ses œuvres. Plus généralement, l’abstraction lyrique ouvrait la voie à la couleur, la lumière, la liberté.

Cette liberté d’expression que David Djordjevic développa le conduisit à faire sa jonction avec de grands artistes non conformistes, comme ceux qui, après guerre, veulent jeter « par-dessus bord tout patrimoine culturel » et puiser leur inspiration dans « des formes non contaminées par les normes et conventions de l’Occident ». Comme le groupe CoBrA (dont Alechinsky, connu en France), au voisinage de Jean Michel Basquiat. Les œuvres de D. Djordjevic interpellent le spectateur : à pleine pâte, à pleines mains, il a dressé sur la toile les totems de l’espèce humaine. Ces personnages aux têtes zoomorphes sont tabous. Ils sont emblématiques de l’espèce humaine, valeur sacrée s’il en est. Sans doute sont-ils mortels, mais certains tableaux mexicains et les « fêtes de la mort » de ce pays nous disent que cela peut ne pas être effrayant. Et les tons bruts des couleurs accompagnent  personnages et situations. Le rouge du sang humain cerne les silhouettes, rougit la victime de « La fin d’un combat », les os du trépassé qui doit franchir l’Achéron. Le fond du « Djinn ailé » est d’un jaune solaire. Celui de « La rencontre » montre un bleu profond, lumineux, d’une forte joie intérieure. « Le demi-dieu » surgit de l’éclaboussement des couleurs du monde.

 

David Djordjevic étonne : il éveille en nous des émotions primordiales. Celles qu’il a ressenties et qu’il nous transmet.

 

extrait d’un texte de Hervé Le Blanche, Historien